Hep, vous !

C'est nécessaire à la conception religieuse, pas à la perfection alors - et encore moins à ma conception.

Pour moi, oui, c'est "dieu" qui a fait tomber la pomme.

Pour moi, c'est de la physique ^^.

Et puis un dieu selon votre conception, ça sert à rien, autant dire que ça n'existe pas. D'ailleurs, sans conscience est-ce qu'une chose existe vraiment :/? Elle est et c'est tout ^^.

Pour moi, être=exister.

Parce que Dieu sert à quelque chose ?
Je ne trouve pas,à part permettre à des gens de supporter la vie en s'accrochant à des croyances qui les guident et les aident. Mais le "Dieu" en lui même ne sert à rien à mes yeux.

A mon sens c'est plus quelque chose pour nous aider à supporter la réalité des choses, certains c'est la religion, certains c'est autres choses.

Après l'utilité de dieu en tant que puissance divine... Bah voilà, je ne vois pas trop.
Pour moi, il y a quelque chose qui nous dépasse mais pas forcément un vieux bonhomme avec une grande barbe blanche qui se dore la praline sur un nuage adulé par une foule de personne dans une béatitude abrutissante.
Bien sur, tout cela n'est que purement personel comme opinion :p .

De plus pourquoi faudrait-il que les choses serve à quelque chose ? La vie en soit ne sert à rien puisque la mort et le temps effacent tout au final. :p

Une pierre n'existe pas ^^. Ni une plante. Elle n'a pas conscience de son être donc prout.

Sinon Kukus, c'est ton point de vue :p.

Donc le sol n'existe pas, mais comment fait-on pour ne pas tomber alors ?

Pour moi, tout ça fait partie d'un grand tout. Tout a une âme.

*se convertit en Chaman et va se faire hermitte dans une foret*

Conception que je partage, LL.

Ca a beau ne servir à rien, je ne me considère pas comme croyant en concevant Dieu comme objet et non comme être conscient :p. C'est surtout une analogie qui me permet d'appréhender la religion sous une forme cartésienne.

Bah je sais pas j'arrive pas à concevoir Dieu comme le mécanisme du monde. C'est juste un mécanisme le mécanisme ^^. Et l'âme des choses pour moi, c'est une conscience supérieure qui justement voit, sait tout et qui est en tout. Dieu est partout et en tout, mais il est conscient de ce tout. Sinon, quel est le principe qui serait en tout ? Juste de la matière. :/ Y'a rien de divin ^^.

Dieu sera l'âme des choses quand les choses n'auront plus de désir. u_u

Et pas besoin de principe universel - enfin, la gravité, la célérité etc. me semblent suffisants. Ca et des combinaisons hasardeuses qui donnent parfois des anomalies. Comme la vie par exemple, ou un miracle de temps en temps.

Cyrius a écrit:

Une pierre n'existe pas ^^. Ni une plante. Elle n'a pas conscience de son être donc prout.

Les êtres vivants à avoir conscience d'eux-même sont assez peu nombreux :
l'homme, l'éléphant (d'Afrique et d'Asie), le dauphin (terme général), les grands singes (bonobo, chimpanzé, etc). Et c'est tout.
Avec ton raisonnement, j'en déduis que les chats, les pieuvres, les tatous, les insectes...n'existent pas.
De même, les humains avec un électroencéphalogramme plat n'existent pas, ainsi que tous ceux qui, à cause d'une lésion intracrânienne par exemple, ont perdu les facultés qui faisaient d'eux des animaux conscients.
En fait, je pense que je ne suis pas d'accord avec toi.

Et si dieu existe, il a intérêt à se planquer le jour où je crèverai, parce que je pense que j'irai lui déboîter un peu la face pour lui apprendre à gérer un monde correctement.

Les animaux et l'homme que tu cites ont une conscience "supérieure", réflexive. La conscience primaire, c'est la sensibilité. Le chat, tu lui coupes la queue, a conscience de sa douleur ^^. Voili voilou.

Et l'homme avec un encéphalogramme plat n'existe plus durant la période où il est dans le coma. Mais il a existé avant et peut exister après.

Et je pense que tu feras moins le rigolo quand tu seras devant Dieu :p. De plus, le reproche que tu lui fais, c'est de ne pas nous avoir prédestiné ? ^^ L'homme est libre, et donc il peut faire le mal et le bien. Donc, mieux vaut accuser l'homme pour les malheurs qu'il cause, plutôt que Dieu qui lui a laissé le choix aux hommes d'éprouver leur liberté.

La douleur est justement le signal de "il y a atteinte à ton intégrité physique, casse-toi si tu tiens à la vie". C'est instinctif.

Sinon le monde serait meilleur si chacun s'en remettait aux principes religieux élémentaires, sans chercher à les interpréter de façon arrangeante pour asseoir son pouvoir - ou pour faire de la merde.

En fait, si Dieu existait avec une conscience - ce qui n'est évidemment pas le cas - je pense qu'en ce moment, il se taperait la tête contre un mur, bien fort, en voyant ce que les hommes font de ses principes de vie.

J'aime bien le "évidemment"

Et je pense qu'il ne se taperait pas la tête contre le mur, mais il serait triste, mais aussi heureux parce que y'a pas que du mal sur terre. [/mode love actually OFF]

- Un mot, neuf lettres
- Oeillères
- Pas mieux

J'exprime ma vision des choses. Pas besoin d'oeillères, c'est un regard intérieur.

Ca explique tout alors :p

En même temps, chacun exprime ici son avis ^^. Donc tout le monde a des œillères dans ces conditions ^^.

Bah tu dis que c'est un "regard intérieur", donc forcément ça me semble assez limité.

Par opposition, avec un regard extérieur, j'évalue que la part de bonnes choses sur terre, entre les insatisfaits fortunés, les massacreurs heureux, l'écologie qui se vautre, l'argent dépensé dans la recherche militaire et les milliards de miséreux, malades (alors qu'on a les médicaments), infirmes etc. ne doit pas être *si* évidente...

ah, à propos de ça.

Bah perso, je pense que malgré tous les malheurs du monde, il y a énormément de moments de bonheur dans le monde. Que y'a beaucoup de gens qui rient, qui replantent des arbres, qui font l'amour, qui font du sport, qui sont avec des amis, qui cherchent à faire le bien autour d'eux etc etc.

Faut arrêter de regarder les infos et les malheurs quotidiens. Est-ce qu'on va montrer une kermesse en afrique alors que dans le pays d'à côté y'a la guerre ? Non ça serait indécent, mais n'empêche qu'ils sont heureux à côté. Et puis secourir les africains malades, c'est de la colonisation. C'est le mal la colonisation .

Je vais pas m'arrêter de vivre et me morfondre sous prétexte qu'il y a plus malheureux que moi sur terre. Mon but sera de les rendre plus heureux, mais pas de me dire "monde de merde, personne n'est heureux". C'est sincèrement le message principal de Love Actually et c'est vraiment ça qui m'a marqué. Pour moi l'amour est beaucoup plus présent que le malheur. Et tant qu'il y a de l'amour, y'a de l'espoir. Je suis crucruche, mais je suis désolé, c'est pas parce qu'on a des malheurs qu'il n'y a rien de mieux à côté.

Au fait, le "évidemment", c'était pour ton affirmation que Dieu n'avait pas de conscience. A moins que tu l'aies rencontré, je doute que tu puisse affirmer cette "évidence". Dieu existe, c'est une évidence . Rofl morfl lol.

Et sinon, la conception que j'ai de Dieu est personnel, et ça c'est un véritable regard intérieur.

Cyrius a écrit:

Au fait, le "évidemment", c'était pour ton affirmation que Dieu n'avait pas de conscience. A moins que tu l'aies rencontré, je doute que tu puisse affirmer cette "évidence". Dieu existe, c'est une évidence . Rofl morfl lol.

Non mais heu c'était ironique hein . Je vois pas comment je pourrais affirmer ça...

Pour le reste, je dis juste que les moments de bonheur sont négligeables. Ou illusoires (faire la fête pour oublier qu'on a le sida est beau mais savoir que la mort pourrait être retardée à côté fait mal au coeur). Ou factices (les joyeux nord-coréens).

Sinon, planter des industries profitant du niveau de vie local pour faire de l'esclavage et payer des salaires de misère avec l'appui d'un président local corrompu jusqu'à l'os, c'est plus colonial que distribuer des médocs je pense.

Et moi je me suis arrêté de vivre à 17 ans. Si, si, je suis mort là, je me suis suicidé tellement les malheurs du monde désintégraient mon existence.



Tu as de l'amour, une famille, des amis et tout le tralala, tu as des raisons d'être heureux et moi aussi. Ca m'empêche pas de vivre avec une bonne grosse odeur de pourriture dans les narines quand je pense à ça par exemple.

Citation :

Les 225 personnes les plus riches disposent d'une fortune équivalente au revenu annuel cumulé des 47% d'individus les plus pauvres de la planète, soit plus de 3 milliards de personnes.

Selon le même organe des Nations-Unies, il suffirait de moins de 4% de la richesse cumulée de ces 225 plus grosses fortunes mondiales (évaluées à plus de 1000 milliards de dollars) pour donner à toute la population du globe l'accès aux besoins de base et aux services élémentaires: santé, éducation, alimentation.

Partant de là, il y a deux solutions => le penseur libre (j'agis ou, si je ne peux pas, je rassemble jusqu'à ce qu'on puisse agir) et les oeillères ("Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était" - Churchill, bien pratique le site d'Yllu).

Et je ne comprends pas ta dernière phrase. Ma conception est personnelle aussi, non ?

Tu cherches beaucoup à tendre vers l'universel :p.

-Pour le évidemment, au temps pour moi, j'avais pas vu l'ironie.

-Sinon, quand t'as le sida et que tu t'en fous de faire la fête et d'être heureux, y'a qu'à se suicider tout de suite. Et je pense l'inverse de toi. non pas que les moments de malheur sont négligeables, mais que les moments de bonheur sont les meilleurs moments de notre vie. Et se gâcher notre bonheur sous prétexte que d'autres ne sont pas heureux, c'est très stupide. Y'a communisme et communisme... Quand y'a des riches et des pauvres, le but, c'est pas que tout le monde soit pauvre pour pas que y'ait de différence. Faut que tout le monde soit riche. (enfin c'est pris pour l'exemple pas pour la polémique ^^). C'est exactement la même chose. Se dire "j'ai pas le droit d'être heureux parce que y'a trop de malheur dans le monde, c'est rajouter encore plus de malheur. C'est pas en se battant la coulpe qu'on améliorera les choses. Autant être heureux, chercher à faire le bien autour de soi et tenter d'améliorer la vie d'un maximum de personnes plutôt que de venir voir quelqu'un de malheureux et lui dire "je vais pas profiter de ce que j'ai et je vais être malheureux avec vous". ça fait une belle jambe aux deux.

Y'a rien d'illusoire à être heureux. Y'a pas à se sentir coupable. Si deux familles nord-coréennes font la fête parce que leur fil et leur fille se marient, on va pas leur dire qu'ils ont pas le droit d'être heureux parce qu'ils ont un régime de merde. Et leur bonheur ne sera ni factice, ni illusoire. Il sera sincère et profond. Et même s'il n'est pas éternel, le souvenir pourra apaiser, tranquilliser ou réjouir celui qui y repense. Le malheur est aussi réel que le bonheur. Ce moment de bonheur n'est pas négligeable. Si on est même pas capable de profiter du peu qu'on a, ça ne sert à rien de vouloir donner beaucoup aux autres.

Faut profiter de la vie. Et si tu veux faire le bien, ça ne sert à rien de faire que de dénoncer ce qui ne va pas sans rien faire, et sans être heureux (enfin je prends ton "j'ai arrêté de vivre" pour un "je suis pas heureux") . Tu veux filer des sous aux pauvres, mais sincèrement le but, c'est de les rendre heureux ou juste avoir bonne conscience pour se dire qu'au moins, y'a pas de différences?

Je veux bien dire qu'on peut donner toutes les chances d'accès à une vie digne grâce à de l'argent. Mais faut arrêter de penser qu'en redistribuant les richesses, le monde ira mieux.

(j'ai dû arrêter de rédiger mon pavé, mon cousin est arrivé. Donc je poste, désolé si c'est pas en ordre :p)

Il parait qu'un Africain (dans un pays "en voie de développement") avec 20 euros par mois vit mieux qu'un mec qui est au RMI.

Fun, non.
Info ou intox ? A vous de vous renseigner, mouarf :p.

[/Je balance des phrases au pif]

J'aime bien les logiques binaires. Disons que le facteur humain n'est unanime que sur celles-ci, pour le reste il y aura toujours désaccord. Je ne sais pas si ça te répond mais bref.

- ok.

- "Sinon, quand t'as le sida et que tu t'en fous de faire la fête et d'être heureux, y'a qu'à se suicider tout de suite." => postulat sur la psychologie d'un séropositif, que c'est vilain...
Sinon y'a une pub basée sur une citation d'un otage des FARCS dans le métro en ce moment - "l'indifférence pèse plus que les chaînes". Je ne dis pas qu'on devrait tous être pauvres, sinon autant que j'aille dilapider ma maigre fortune en aide aux associations et que j'aille vivre en Afrique. Le problème est qu'à défaut de tous être riches, on pourrait donner un accès aux besoins prioritaires à toute la planète avec une partie de nos moyens... seulement, on ne le fait pas, parce que ça ne nous arrange pas. C'est beaucoup plus pratique d'avoir des pauvres pour les payer moins cher (ça ressemble à une généralité mais c'est vrai - les délocalisations vers la Chine ou le tiers-monde, c'est ça).
Notre mode de vie, on le bâtit déjà sur le malheur d'autres personnes. Être heureux, je veux bien, mais passé un certain moment, on n'ignore plus les voix des autres. On se rend compte qu'on pourrait à tout moment se retrouver de l'autre côté de la barrière, "chez les pauvres", parce que d'autres personnes plus puissantes que toi auront décidé que tu demandais trop de privilèges, alors que tu en as de moins en moins depuis des années et qu'eux s'enrichissent toujours davantage. Ou encore que la violence dont on n'arrêtait pas de se plaindre n'était que le fruit de cette pauvreté... en résumé, on se rend compte que tout ce qui gêne notre bonheur vient de l'autre qui réclame lui aussi sa part. Et partant de là, je tends plus à l'accorder à celui qui en a moins que moi, qu'à celui qui en a beaucoup, beaucoup plus...

- Pour les nord-coréens, je pensais à la joie populaire du défilé militaire plus qu'à celle du mariage. Finalement, comme ils sont heureux, autant reprendre leur régime, non ?

Sinon il y a aussi le bonheur de la famille qui assiste au mariage arrangé ou forcé. Mais là c'est autre chose, c'est sûr.

Et j'ai dit qu'il y avait de vrais moments de bonheur, juste qu'ils sont très peu nombreux *ou* illusoires *ou* factices.

- Le "j'ai arrêté de vivre", c'était aussi ironique... et pour le but, voir plus haut.

Accessoirement, j'entends beaucoup l'argument "défendre les pauvres est égoïste puisque ça ne sert qu'à se donner bonne conscience". Sauf que je ne mets pas sur le même plan l'individualisme du don au pauvre et celui de l'enrichissement personnel. J'ai tendance à penser que ceux qui raisonnent comme ça sont de nature à gratter tous les moyens possibles et imaginables pour ne pas avoir à regarder autour d'eux, en décrédibilisant ceux qui le font au passage.

- "Mais faut arrêter de penser qu'en redistribuant les richesses, le monde ira mieux."

C'est rare que j'éclate de rire juste en lisant une opinion divergente, mais là !

Postulat + arrangeant + imposé comme vérité + non-argumenté + venant d'une personne non-pauvre + oeillères + abstraction des enjeux politiques, économiques et sociaux + abstraction de la psychologie humaine + + +

Lord => Possible. Encore faut-il les avoir, les 20 euros (c'est pour ça que les entreprises qui le peuvent vont plutôt aller là-bas, c'est tout bénèf').

Je vais faire court parce que y'a une grande partie où je suis d'accord.


Mais bon, juste pour dire, que pour moi, le bonheur n'est ni politique, ni économique. Je me demande aussi ce que tu appelles "argumenter", et je ne pense pas faire abstraction.

Avoir un discours politicisé, est-ce mieux qu'un discours apolitique ? ^^?

Enfin, bref, on est pas fait pour se comprendre :p.